La nuit dépose un voile de velours
Sur un lit fait de soie et de satinS'empare de nos corps, de notre amourEt les enlace jusqu'au petit matin.Et je réinvente pour toi des motsQue tu ne peux lire sur mes lèvres,Qui se perdent sur l'ambre de ta peauEt dans l'émoi de nos corps en fièvre.Longtemps dans la Solitude j'ai erré ...Sans jamais personne a qui pourvoir me confierDures et nombreuses déceptions que j'ai connues,Me laissaient écorché, le coeur mis a nu.Aussi, dans mes tourments, j'ai tout reniéToute forme d'affection j'ai rejetéToujours plus, consolidant et blindantDe bien futiles barrières contre mes sentimentsMais un jour tu es arrivéeUn jour tu m'as la Parole adresséJoyeuse, insouciante, rayonnant la gaietéQuelques mots de toi ont suffi pour m'emporter.Depuis lors, dans mes rêves je te voisJe te chéris, je guette partout le son de ta voix.Tu ignores hélas l'étendue de mes sentimentsMais sache que pour toi j'endurerai mille tourments.Mais laissons la ces futilitésCar aucune de mes paroles ne pourrait traduireA quel point j'aspire a un de tes baisersMais hélas, je n'ose me découvrirAussi, alors que les tourments m'assaillent de nouveauJe n'ai su que faire, sinon écrire ces quelques motsSi mon âme est triste ou que mes nerfs sont a bout,Les tiens jamais ne devront aller de mêmeJ'y veillerai, ton bonheur avant toutEt n'oublie jamais que je t'aime ..
Je n'ai aucun doute sur mes sentiments.
Tant de volupté, de féminitéUne pincée de rire une dose de sourireDes mains bien placées, pour ne rien cacherUn corps se désire et se laisse offrirUn corps délicieux doux et harmonieuxOffert aux délices, la courbe d'une cuisseRegard malicieux se fait astucieuxEt l'œil qui s'immisce aussi loin qu'il puissePlonger en douceur, dans cette chaleurUn corps palpitant qui devient brûlantMe laisse rêveur d'avoir le bonheurD'y prendre mon temps d'en jouir vraimentLe corps tout entier qui vient à vibrerSe laissant un peu comme à petit feuSous l'assaut acier d'un homme emportéProfiter des jeux des plaisirs à deux
Une scène, au milieu une femme
Habillée d'un halo de lumière
Merci du fond du coeur, pour vous plein de bisous
Dans la pénombre de cette nuit
Il est arrivé sans faire de bruit
Je lève les yeux; à travers ma fenêtreJe vois au loin, dans la brumeLe sourire de Dame la luneAlors que les jours passent.Je pense que peut êtreC'est à moi qu'elle s'adresse.Bienveillant, entier ou pincéPlein de joie ou de tristesseElle est le miroir de mes penséesLà elle me regarde avec tendresse.Parfois ironique, même cyniqueDépendant de sa phase cycliqueJe la comprends et il me plaîtLe sourire amusé de Dame la lune.